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Des universitaires de partout au Canada se joignent à Kayla Grey de TSN, à Kayla Alexander de la WNBA et à la ministre Karina Gould pour soutenir l’éducation des filles dans le monde

Communiqué de presse


Des étudiantes et étudiants de 13 universités et collèges du Canada se sont réunis virtuellement hier après-midi lors du Rally for Girls Education de Right To Play, avec l’appui d’Affaires mondiales Canada, afin de sensibiliser et de mobiliser les Canadiens au droit à la scolarité de toutes les filles partout dans le monde.

Animé par Kayla Grey de TSN, l’événement comprenait la participation de la joueuse canadienne de basketball de la WNBA et ambassadrice de Right To Play, Kayla Alexander, la PDG de Right To Play, Susan McIsaac, et l’honorable Karina Gould, ministre du Développement international. L’événement a mis en lumière les obstacles à l’éducation complexes et multiples auxquels les filles sont confrontées dans le monde entier. Il a également marqué le coup d’envoi d’un défi d’une semaine sur les médias sociaux.

Du 11 au 18 février 2021, Right To Play met les Canadiens au défi de publier sur les médias sociaux un récit et une photo d’une femme ou d’une fille inspirante qui les a encouragés à poursuivre leurs études et à s’impliquer dans le monde avec le mot-clic #Rally4GirlsEd. Le corps étudiant actuel et les anciens des universités canadiennes qui ont participé à l’événement d’hier peuvent aussi s’inscrire au défi sur http://www.righttoplay.ca/rally4girls. Leur publication permettra à leur école de gagner des points.

  • ACCÉDER À L’ENREGISTREMENT DE L’ÉVÉNEMENT EN DIRECT (Crédit : RIGHT TO PLAY)
  • SITE WEB DU DÉFI — RIGHTTOPLAY.CA/RALLY4GIRLS

Financé par le gouvernement du Canada par l’intermédiaire d’Affaires mondiales Canada, Right To Play met en œuvre le programme d’éducation axé sur le genre GREAT (Gender Responsive Education and Transformation) au Ghana, au Mozambique et au Rwanda. GREAT vise à améliorer les résultats d’apprentissage et les compétences de leadership des filles en supprimant les obstacles et en renforçant l’accès à une éducation de qualité grâce à des activités et pratiques pédagogiques axées sur le jeu et adaptées au genre.

« Travailler avec un partenaire comme Affaires mondiales Canada nous remplit de fierté et de gratitude », déclare Susan McIsaac, PDG de Right To Play. « Avec la pandémie actuelle et les fermetures d’écoles qui se poursuivent dans le monde entier, nous avons besoin d’engagement, d’innovation et de vision pour veiller à ce que les enfants et les jeunes — en particulier les filles — puissent non seulement continuer à recevoir une éducation de qualité, mais aussi à développer les connaissances et les compétences nécessaires pour se protéger et exercer leurs droits. »

Dans de nombreuses régions du monde, la suspension des cours, combinée à l’impact économique de la COVID-19, a entraîné une augmentation du travail des enfants. Les filles consacrent un temps disproportionné aux travaux ménagers et leurs droits sont menacés par les mariages et les grossesses précoces. Ces facteurs aggravent la probabilité que les filles et les jeunes femmes retournent à l’école à long terme.

En réponse, le programme GREAT a adapté ses activités pour assurer la sécurité et l’apprentissage des enfants. Par exemple, Right To Play travaille avec le ministère de l’Éducation du Mozambique pour créer des activités éducatives quotidiennes basées sur le jeu qui sont diffusées à la télévision nationale. Ces activités s’harmonisent au programme scolaire et sont adaptées aux besoins distincts des filles et des garçons. L’organisme développe aussi des ressources en matière de santé mentale et de soutien psychosocial. Il outille ainsi le corps enseignant et les entraîneurs formés par Right To Play de solutions simples et peu techniques, comme la diffusion à distance par mégaphone de messages d’intérêt public sur la protection des enfants et les droits des femmes au sein de la communauté. GREAT a également fourni aux parents et aux tuteurs des conseils pour assurer la sécurité des enfants au moyen de messages SMS et WhatsApp. Il appuie ainsi le travail des programmes scolaires et communautaires, notamment la prévention des mariages d’enfants, précoces et forcés et le retour en toute sécurité des filles à l’école.

  • VOIR L’HISTOIRE DE ZAIDA QUI A DIT « NON » AU MARIAGE PRÉCOCE AU MOZAMBIQUE

Les progrès réalisés au prix de grands efforts pour que toutes les filles puissent recevoir une éducation de qualité sont menacés par la pauvreté et la crise — notamment la crise sanitaire de la COVID-19. C’est pourquoi Right To Play demande au corps étudiant et à l’ensemble des Canadiens de s’impliquer, de faire entendre leur voix pour soutenir cette cause et de s’unir dans le cadre de #Rally4GirlsEd.

« C’est essentiel pour tout le monde, car l’éducation des filles a des avantages de grande portée, qui vont au-delà d’une salle de classe, d’une communauté ou d’un pays », explique Mme McIsaac. « Lorsque les filles sont plus instruites, elles se marient plus tard, ont des revenus plus élevés, jouent un rôle plus important dans la prise de décision et prennent mieux soin de leur santé et de celle de leurs enfants. En bref, investir dans l’éducation des filles renforcera l’économie, réduira les inégalités et améliorera les conditions de santé. Nous le savions bien avant la COVID-19 et nous ne pouvons pas laisser la pandémie faire dérailler tous les progrès importants déjà réalisés et tous les effets positifs à venir. »

CITATIONS SUPPLÉMENTAIRES :

« Il ne fait aucun doute que la COVID-19 a eu un impact direct sur les jeunes femmes et leur droit à recevoir une éducation de qualité. La pandémie a également exacerbé les risques auxquels elles sont confrontées au quotidien, l’école étant plus qu’un simple lieu d’apprentissage. L’école est souvent pour les filles un environnement sûr où elles peuvent apprendre, entretenir des amitiés et s’épanouir pour devenir de jeunes adultes. Nous continuerons à défendre le droit de tous les enfants, en particulier les plus vulnérables, à fréquenter l’école et à recevoir une éducation adéquate. » – Karina Gould, ministre du Développement international

« Je suis fière de participer à l’événement Rally for Girls Education, car je crois que nous avons la responsabilité de maintenir au premier plan la cause de l’éducation des filles et des jeunes femmes dans le monde entier, même si ces questions n’ont pas l’air de nous toucher directement ici au Canada. L’éducation est un droit de la personne et nous devons continuer à défendre ce droit, en particulier pour les filles, car elles sont les dirigeantes de demain. » – Kayla Grey, TSN

« Je ne peux même pas imaginer à quoi ressemblerait ma vie si on m’avait refusé l’accès à la même scolarité que reçoivent les garçons et les hommes. Je ne pense pas que je serais là où je suis aujourd’hui. Avoir accès à une éducation de qualité est absolument crucial pour les filles, car nous savons que savoir, c’est pouvoir… Pour le défi #Rally4GirlsEd, je vais parler d’une de mes héroïnes. Elle s’appelle Madame Cossette et était mon enseignante de première et de deuxième année. J’étais son élève pendant deux ans, et c’est grâce à Madame Cossette que je suis allée à l’université de Syracuse et que j’ai obtenu mon diplôme en éducation pour devenir enseignante. Elle était gentille et encourageait notre créativité et notre curiosité. Elle nous disait de toujours poser des questions. Je lui suis à jamais reconnaissante… pour l’impact qu’elle a eu dans ma vie. » – Kayla Alexander, WNBA, Basketball Canada et ambassadrice de Right To Play


NOTE À L’ÉDITEUR :

Code temporel des apparitions des participantes selon le recodage de l’événement en direct :

02:50— Reconnaissance du territoire de Right To Play

08:00 — Commentaires de la PDG de Right To Play, Susan McIsaac

15:40 — Questions-réponses avec la ministre Karina Gould

29:45 — Séance de photos du panel féminin

30:50 — Commentaires de Kayla Alexander, WNBA, Basketball Canada et ambassadrice de Right To Play

37:40 — Galerie de photos

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À propos de Right To Play

Right To Play est un organisme mondial qui protège, éduque et autonomise les enfants pour les aider à surmonter l’adversité à l’aide du jeu. L’année dernière, nous avons touché 12 millions d’enfants dans le monde entier, en personne et par des méthodes à distance, dans certains des endroits les plus difficiles et les plus dangereux de la planète, pour les aider à rester à l’école et à obtenir leur diplôme, à résister à l’exploitation et à surmonter les préjugés, à prévenir les maladies et à guérir de la guerre et des mauvais traitements. Pour en savoir plus, visitez le site www.righttoplay.ca