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Promouvoir les droits sexuels et génésiques des jeunes

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Right To Play, le FAWE, FHI 360 et WaterAid lancent le projet SHARE afin de promouvoir les droits sexuels et génésiques des jeunes

Chaque année, des millions de jeunes personnes, notamment des filles et des jeunes femmes, sont empêchés de prendre des décisions sur le plan de leur santé sexuelle et génésique.

Un nouveau projet implanté au Ghana, au Mozambique et en Ouganda permettra d’ici 2026 de renforcer les droits sexuels et génésiques de plus de 225 000 jeunes âgés de 10 à 24 ans.

Le projet SHARE (acronyme pour « Sexual Health and Reproductive Education », qui signifie « santé sexuelle et éducation génésique ») sera mis en œuvre par une coalition d’organisations menée par Right To Play, en collaboration avec le Forum des éducatrices africaines (FAWE) et WaterAid, et bénéficiera du soutien technique de FHI 360. Il vise à promouvoir l’égalité entre les sexes en améliorant l’accès des jeunes, et plus particulièrement des filles et des jeunes femmes, à de l’éducation sexuelle et génésique de même qu’à des soins de santé adaptés à la sexospécificité. Ce projet de cinq ans adoptera une approche intersectionnelle pour outiller les jeunes afin qu’ils puissent prendre des décisions éclairées en ce qui concerne leur santé génésique. De plus, il aidera les jeunes à se protéger des infections transmissibles sexuellement, à éviter les grossesses précoces ou indésirées, et à plaider eux-mêmes pour leur santé, leur bien-être et leurs droits.

« Nous sommes fiers d’aider les jeunes, et plus particulièrement les filles et les jeunes femmes, à développer les connaissances et la confiance en eux-mêmes qui leur permettront de prendre des décisions éclairées à propos de leur santé génésique », indique Susan McIsaac, directrice générale de Right To Play International. « En tirant parti de notre stimulante approche d’apprentissage axée sur le jeu, nous collaborerons avec les expert·e·s du FAWE, de FHI 360 et de WaterAid afin d’éliminer les obstacles qui empêchent les jeunes de revendiquer leurs droits en matière de santé, et de les outiller afin qu’ils plaident pour leur santé. »

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Le projet SHARE est soutenu par le gouvernement du Canada, et financé par Affaires mondiales Canada. Il s’inscrit dans le cadre de l’engagement historique pris par le gouvernement du Canada, lors de la conférence Women Deliver qu’il a accueillie en 2019, d’investir 325 millions de dollars pour promouvoir l’égalité entre les sexes, de même que la santé et les droits des femmes et des filles, et pour soutenir les réalisations de la Politique d’aide internationale féministe du Canada. L’honorable Harjit S. Sajjan, ministre du Développement international et ministre responsable de l’Agence canadienne de développement économique du Pacifique, a pour sa part fait l’annonce initiale du soutien du gouvernement au projet SHARE lors de la Conférence canadienne pour la santé mondiale, qui s’est tenue en novembre 2021.

Bien que des progrès aient été accomplis au cours des dernières années pour réduire les obstacles que rencontrent les groupes marginalisés alors qu’ils tentent de faire valoir leurs droits sexuels et génésiques, il reste encore du travail à faire. Une étude menée en 2020 dans 57 pays par le Fonds des Nations unies pour la population (FNUP) a révélé que seulement 55 % des filles et des femmes se sentaient autorisées à exercer leurs droits génésiques et à prendre des décisions en la matière. La difficulté de ces filles et de ces femmes à pouvoir disposer de leur propre corps fait augmenter chez celles-ci les risques de grossesses indésirées, d’infections transmissibles sexuellement et de naissances dangereuses. Au Ghana, le taux de grossesses chez les adolescentes est passé de 10 % à 30 % entre 2008 et 2017, et celui-ci a encore augmenté en 2020 lors de la pandémie de COVID-19 en raison du confinement. Au Mozambique, près de la moitié des filles sont mariées avant d’atteindre 18 ans, et une fille sur dix est mariée avant d’atteindre 15 ans. En Ouganda, le nombre de mariages d’enfants est un peu plus faible, alors que 40 % des filles sont mariées avant d’avoir 18 ans, et le nombre de grossesses chez les jeunes filles (15 à 19 ans) a augmenté de 25 % au cours des dernières années.

En tirant parti des domaines d’expertise respectifs des différents partenaires du projet, la coalition d’organisations travaillera avec des jeunes adultes, des enseignant·e·s, des éducatrices et éducateurs, des travailleuses et travailleurs de la santé locaux de même que des représentant·e·s communautaires et gouvernementaux afin d’améliorer l’accès des jeunes, et plus particulièrement des filles et des jeunes femmes, à de l’éducation sur la santé sexuelle et génésique ainsi qu’à des soins de santé adaptés à la sexospécificité.

Right To Play cumule plus de 20 années d’expérience en matière de protection, d’éducation et d’autonomisation des enfants par l’entremise du jeu. L’organisation mettra à profit ce bagage afin d’offrir aux mentors et aux enseignant·e·s la formation dont ils ont besoin pour pouvoir fournir aux jeunes de l’information factuelle sur la santé sexuelle et génésique par l’entremise d’activités d’apprentissage expérimentales en milieu scolaire.

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Le FAWE est une OBNL panafricaine fondée en 1992 pour promouvoir la scolarisation des filles et des femmes en influençant la transformation des systèmes d’éducation en Afrique, et en faisant du travail de plaidoyer. Dans le cadre du projet, le FAWE se concentrera sur les aspects de plaidoyer et de mobilisation politique pour faire en sorte que les jeunes soient pleinement en mesure d’exercer leurs droits en matière de santé sexuelle et génésique.

« De nos jours, nous ne pouvons plus nous permettre de jouer à l’autruche et d’ignorer les droits des filles et des jeunes femmes en matière de santé sexuelle et génésique. Les enjeux sont trop importants et le prix à payer est trop élevé pour ne pas agir efficacement. Il est maintenant temps de s’attaquer à l’éléphant dans la pièce et de passer à l’action », dit Martha Muhwezi, directrice générale du FAWE.

De son côté, WaterAid fera bénéficier le projet de ses 40 années d’expérience en matière de programmation concernant l’eau, l’assainissement et l’hygiène dans les pays en développement en dirigeant les activités liées à ces trois aspects, à la gestion de l’hygiène menstruelle (GHM), et à la réhabilitation des infrastructures sanitaires.

« L’accès à l’eau ainsi qu’à des infrastructures d’assainissement et d’hygiène est essentiel pour offrir des soins de santé sécuritaires et de qualité, incluant ceux nécessaires à la santé sexuelle et génésique des femmes et des filles », rappelle Nicole Hurtubise, directrice générale de WaterAid. « Dans le cadre du projet SHARE, WaterAid mettra à profit l’expérience qu’elle a acquise sur plusieurs décennies pour s’assurer que des programmes sur l’eau, l’assainissement et l’hygiène soutiennent la santé sexuelle et génésique des jeunes femmes et des filles dans les écoles, les communautés et les centres de soins de santé. »

FHI 360, enfin, est une OBNL vouée au développement humain fondée en 1971 qui a pour mission d’améliorer durablement la vie des gens en promouvant des solutions intégrées mises en œuvre localement par les communautés. Son rôle consistera à préparer du matériel de formation, à former les actrices et acteurs du système de santé, ainsi qu’à mener et à publier des études afin de mettre en évidence les écarts.


Le projet SHARE, qui porte sur la santé sexuelle et l’éducation génésique, vise à promouvoir l’égalité entre les sexes en améliorant l’accès des jeunes, et plus particulièrement des filles et des jeunes femmes, à de l’éducation sexuelle et génésique de même qu’à des soins de santé adaptés à la sexospécificité au Ghana, au Mozambique et en Ouganda. Lancé en 2022 par un partenariat formé de Right To Play, du FAWE et de WaterAid, ce projet a vu le jour grâce au soutien financier du gouvernement du Canada offert par l’entremise d’Affaires internationales Canada, et bénéficie en outre du soutien technique de FHI 360. Ce projet de cinq ans permettra de renforcer les droits sexuels et génésiques de plus de 225 000 jeunes âgés de 10 à 24 ans d’ici 2026.

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